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L'hôpital Quiqueran

Pourquoi est-ce un incontournable ?

L’hôpital Quiqueran témoigne de la culture raffinée, dans le style régulier et sobre de la Renaissance classique, en vogue à l’époque. Hébergeant pauvres et malades, il était un lieu incontournable de la cité des Baux. 

Zone Quiqueran

Cet hôpital a été bâti au XVIe siècle en pleine guerres de religion, sur la volonté de Jeanne de Quiqueran, épouse d'Honoré des Martins, gouverneur des Baux de Provence. Rebaptisé plus tard "Hôtel Dieu et charité des Baux", il ne ferma qu'en 1787. Cette « maison de bienfaisance » vivait grâce aux rentes des particuliers que leurs héritiers continuaient à payer de génération en génération. Quelques-unes étaient versées en argent mais la plupart se faisaient en nature sous forme de donations de blé, de vin ou d’huile.

L’hôpital se composait au rez-de-chaussée, d’un portique formé de trois grandes arcades et à l’étage, d’une galerie ornée de colonnettes supportant la toiture. L’entrée se faisait de l’autre côté, au nord, sur une rue autrefois bordée de maisons. La façade sans aucune décoration, était très austère.

En détail

Sur la façade nord de l’Hôpital Quiqueran, une ouverture cintrée permettait d'accéder au jardin de plantes médicinales. Les plantes cultivées ici étaient utilisées pour soigner les patients.

Le saviez-vous ?

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la « maison de bienfaisance » Quiqueran hébergeait encore six pauvres, six malades et une servante logée sur place. Après la Révolution, faute de moyens, elle fut transférée à l’hôpital de Maussane qui abrite encore aujourd’hui ses archives.